Un décret limite les niveaux sonores dans les lieux diffusant de la musique Abonnés
Les associations du spectacle vivant ou celles organisant des spectacles même occasionnellement sont directement touchées par cette nouvelle règlementation. En plus de réduire le volume sonore, ce décret est assorti de plusieurs obligations à la charge des organisateurs : les niveaux sonores (en décibels) auxquels est exposé le public doivent être enregistrés et affichés en continu, le public doit être informé sur les risques auditifs, des protections auditives individuelles doivent être mises gratuitement à disposition, des zones de repos auditif doivent être créées et une étude d'impact des nuisances sonores doit être réalisée.
Le décret prévoit également une co-responsabilité de l'exploitant du lieu, du producteur, du diffuseur ou du responsable légal du lieu si ces prescriptions ne sont pas respectées, pouvant donner lieu à une contravention de 5e classe soit 1 500 € au plus, portée à 3 000 € en cas de récidive.
Compte tenu de ces contraintes et des coûts liés à sa mise en place, cette nouvelle réglementation suscite de nombreuses interrogations et critiques de la part des professionnels du spectacle, sans compter celles des artistes qui protestent contre la dénaturation sonore de leur art.
(Décret n° 2017-1244 du 7/08/2017 relatif à la prévention des risques liés aux bruits et aux sons amplifiés).
Jacques KIMPE le 07 mars 2019 - n°231 de Communes et Associations
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